Mon obsession du moment : Monster Hunter World

J’ouvre mes yeux bouffis en lâchant un gémissement dû aux douleurs de mon dos de mamie chez une de mes merveilleuses amies (woh, beaucoup trop de « i » dans cette phrase pourrie – héhé). J’ai faim, mais j’oublie vite : le jeu auquel elle est train de jouer silencieusement à côté de moi me fait oublier mes instincts primaires. Ça me dit un truc.

« C’est quoi ? »

C’était Monster Hunter World. C’est pour ça que ça me disait quelque chose. Après un échange rapide au cours duquel j’avoue que j’ai abandonné le seul auquel j’ai joué sur DS dès la deuxième map, elle éteint et on se fait un bon petit déj’ des familles. La faim gagne toujours.

Voilà. C’était fait. Il fallait que j’y joue.

Je claque rarement 70 boules pour un jeu, je suis plutôt du genre à attendre une baisse de prix ou à acheter d’occasion.

J’ai claqué 70 boules.

Je suis partie l’acheter dès que j’ai foutu un pied en dehors de mon Ouibus, et c’était le dernier en magasin. De nombreux magasins j’entends.

Je continuerai bien d’écrire cet article maintenant mais je dois aller jouer. See you. Lire la suite

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Log Horizon (S1) : Réflexions autour de la narration, de la forme au dépit du fond, des limites du virtuel

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Je ne regarde plus trop d’anime par les temps qui courent. Cela dit, j’ai le bonheur d’être abonnée à Netflix depuis quelques mois (qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur déjà ?) et ils sont en train de bien fournir leur catalogue niveau production japonaise, que ce soit en drama ou en anime. Le plan parfait pour s’y remettre, quoi !

Je suis qui plus est à la recherche d’un anime dont l’action se passerait au sein d’un MMO’, le truc typique où les gens sont coincés à l’intérieur ; et s’ils sont plutôt nombreux, le peu que j’ai vus pour l’instant m’ont laissés insatisfaite.

Je n’ai par exemple même pas pu dépasser le 9e épisode de Sword Art Online, dont les personnages m’énervent et sont clichés au possible, et qui se complait dans le fanservice. L’épisode où le héros (oui, je ne cite même pas son nom, parce que tout ce qui le définit est son caractère de héros) se « bat » contre le maître de la guilde d’Asuna pour avoir le droit de faire équipe avec elle, a fini de m’achever : un combat entre deux hommes pour gagner une femme, qui se contente de regarder et de trouver ça normal d’être considérée comme un trophée, un vulgaire objet qui, en tant qu’objet, n’a bien entendu pas son mot à dire, genre, le si difficile à sortir : « euh, en fait gars, j’fais c’que j’veux », alors qu’en plus elle est censée être super balèze. C’est le tsunami qui a fait déborder le vase. J’ai même pas regardé la suite. BREF.

Tout ça pour dire que la déception était à son comble après cette bouse, alors que je suis plutôt en demande du genre. C’est là que Netflix m’a suggéré Log:Horizon. J’ai fait ce que toute personne censée aurait fait à ma place : je suis allée chercher des tartines de Nutella et j’ai cliqué sur le premier épisode. Lire la suite

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Avis de décès dans les ruines de Put.. euh, Pitioss.

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C’est en ce matin du 7 juin 2017 que nous apprenons la mort de la délicieuse et aimée Gari Tansa, retrouvée inerte sur son gros pouf dans son salon par sa colocataire et amie No McFly. Elle témoigne : « C’était pas beau à voir. Y’avait du sang partout et des morceaux de cerveau éparpillés dans l’appart’. A cause du trou qu’elle s’était fait dans la tête. Elle tenait encore sa manette de PS4 dans la main. » Après enquête, il semblerait que Tansa se soit tiré une balle suite à de nombreux échecs au sein du jeu FFXV, alors qu’elle tentait de passer les ruines de Pitioss. « Déjà, elle a pas arrêté de gueuler tout l’aprèm que sa putain de Regalia se conduisait avec le cul, et que les développeurs étaient quand même de sacrés bâtards d’avoir mis une piste d’atterrissage aussi petite », nous apprend toujours No. La jeune fille aurait passé une nuit blanche à tenter désespérément de récupérer le convoité « Capuchon noir » dont l’utilité nous restera, à nous, obscure. Mais cela demandait d’amener le héros, que la victime aimait appeler « Noctis Trou d’uc-sama », pour son incapacité à marcher droit et son habitude de faire des rouler-bouler après ses sauts, au bout des ruines. Défi qu’elle n’a, visiblement, pas su relever. « Elle était à bout, ça se voyait. J’ai essayé de lui remonter le moral avec des patates. Mais apparemment, ça a pas suffit », rajoute No, une larme au coin des yeux. Elle avait pourtant tout fait pour y parvenir ; une vidéo de la soluce de ce donjon était encore lancée sur son portable. « Le plus triste dans l’histoire, c’est qu’après tout ce temps, elle en était encore même pas à la moitié des ruines. C’est vraiment une pauvre brêle dès qu’il s’agit de phase de jeu de plate-forme » articule No entre deux sanglots.
Nous vous invitons tous à observer une minute de silence en mémoire de cette jeune fille remarquable et qui nous manquera à tous, et à prier pour que les créateurs de ce dédale meurent dans d’atroces souffrances, comme elle.

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La licence Pokémon / Mewtwo contre-attaque ~ Stratégie commerciale, censure, thèmes

Petite précision avant de commencer :

L’article qui suit a été écrit dans le cadre d’un devoir que j’ai dû rendre l’année dernière pour un cours de « Culture émergente ». Il nous était demandé de traiter d’une oeuvre à travers son aspect historique (contexte), et/ou économique (profits engendrés et stratégie commerciale), et/ou selon les différentes lectures possibles à l’intérieur même de celle-ci.

Comme je suis une grande fan de Pokémon, je me suis fait un plaisir de choisir comme sujet « L’exemple de la licence Pokémon » pour me concentrer ensuite sur le premier film Mewtwo contre-attaque.

Ce devoir ne devait faire que 3 pages dactylographiées, autant dire qu’il n’était pas censé aller au fond des choses. J’ai quand même pondu 5 pages malgré moi, et sans tout dire bien évidemment. Sachez donc que, comme d’habitude, je n’entre pas dans les détails, et préfère proposer un support à la réflexion. Lire la suite

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Switch Girl : Le shôjo tellement cool que même Chuck Norris le lit ~ L’apparence et le naturel ~

Il y a des séries comme ça, qui ne nous laissent pas indifférents, dont on ne se lasse pas, qui nous font rire aux larmes, qui nous font aimer la vie, qui nous donnent envie d’aller courir nus dans notre jardin même en plein hiver (ceci étant la métaphore ultime du bonheur).

Pour moi, Switch Girl fait partie de ces séries là. C’est sans doute même le seul shôjo que je mets, au jour du jour d’aujourd’hui, dans cette catégorie. Du coup, puisque j’ai enfin lu son dernier volume, je ne résiste pas au plaisir de le présenter, voire d’en faire l’apologie, mais le tout avec – presque – une bonne dose d’objectivité personnelle (qwé ?).

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Oui les navets c’est cool. Tupeupatest.

« De quoi ça parle ce truc ? »

Je ne sais même pas par où commencer. Alors, pour faire simple, de quoi ça parle ce truc ?

Ce truc parle de Nika, une jeune fille charismatique, populaire, jolie et super sympa, au fort caractère. Mais celle-ci cache un horrible secret !

Elle rencontre un jour, au lycée, un garçon, nouveau dans le quartier, qui cache sa belle gueule derrière ses culs de bouteille pour ne pas être emmerdé par la gent féminine. Il se trouve être le voisin de notre chère Nika, et avoir découvert son secret par là même, sans qu’elle s’en aperçoive. Ils font un deal : chacun d’entre eux promet de garder le secret de l’autre.

Et oui mes amis, c’est aussi simple que ça ! Et ça ressemble à un shôjo tout ce qu’il y a de plus basique ! Mais c’est sans compter … cet horrible secret ! Il se trouve être à la source de tout, et surtout des fous rires qui vont vous assaillir à la lecture de chacun de ces foutus tomes. Lire la suite

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Train-train non-existentiel #2

On est encerclés.

On est dans la montagne, dans les hauteurs, la neige est partout. Les ogres aussi. Heureusement qu’ils ne sont pas franchement dégourdis ; on peut passer près d’eux sans se faire immédiatement repérer. Ne regardent-ils donc jamais où ils mettent les pieds ? Puissent-ils tomber dans une crevasse.

On doit se rendre sur les montagnes face à nous. Mais comment faire ? En plus de ces abrutis d’ogres, des dizaines de gobelins encapuchonnés pullulent sur tous les ponts de pierre qui mènent à notre but.
Red Riding Hood se débrouille bien. Elle est petite et vive et se faufile sans problème parmi les ogres. Elle est en face du pont qui se trouve à ma gauche. Elle attend le signal. Ah ! Un ogre ! Je m’allonge sur la neige, me colle à la paroi rocheuse … J’espère qu’il va passer à côté de moi sans regarder vers le sol, comme d’habitude. C’est bon. Il est passé. Et nous, on doit passer ces ponts. Passer ces foutus gobelins. Mais c’est impossible. Ils sont si nombreux sur chaque pont. Et même si on ne leur envie pas particulièrement leur quotient intellectuel, c’est quand même autre chose que les ogres. On ne pourra pas passer sans être vus. Il nous faut un plan. Il nous faut une diversion. J’appelle le peu d’hommes que j’ai, et je leur fais comprendre discrètement ce qu’on a à faire.
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Nos amis les « rageux »

Aaaaah, les rageux.

Cette race d’êtres humains désagréables, méprisants, colériques, et surtout ridicules.

Ces gens qui m’empêchent de jouer tranquille.

Luffy

C’est à cause d’eux que j’ai longtemps fui les MMO. Je n’y joue toujours quasiment pas, sauf s’il y a moyen de jouer seul, où si j’ai au moins un ami qui s’y met avec moi.

En fait, je ne joue qu’à deux MMO en ce moment et régulièrement : Rise of Mythos (un trading card) et Tera.

C’est quand même fou d’en arriver à se dire « je veux pouvoir jouer seule à un MMO, sinon j’y joue pas ! » alors que le principe même du MMO c’est de jouer à plusieurs. Lire la suite

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Le shônen pour filles (ou « Shônen Girl ») : Nous aime-t-on ou nous prend-on pour des quichonnes ?

J’étais à nouveau en train de réfléchir à la place de la femme dans les shônen et le fait que le lectorat féminin aime le genre et aimerait quand même s’y retrouver un peu, quand j’ai eu une illumination : « mais, attends, y’a bien des shônen qui sont vachement lus par des filles, même que Black Butler a gagné un prix à la Japan Expo ! ».

S’ensuit alors une nouvelle réflexion : « ouais mais Black Butler, c’est pas du «vrai shônen», c’est d’abord pensé pour les nanas … »

Oui, lancez-moi la pierre. Criez-moi que ce n’est pas parce qu’un shônen est pensé pour des filles qu’il en devient un « faux shônen ». Et vous aurez raison.

Mais le voilà mon problème justement : ces codes à la con. Ces codes qui font qu’une série est classée dans la catégorie « shônen » -qu’elle soit pour filles ou pour garçons- . Le fait est que dès lors qu’un titre est catégorisé, il va s’orienter vers un lectorat, et ne sera donc jamais parfait à mon goût.

Parce que moi la « genrisation » de tout et de rien, j’en ai un peu ma claque. Pourquoi tout devrait-il être défini « pour fille », « pour garçon » ; ou être « féminin » ou « masculin » ? Mais bon, ceci est un autre débat, je ne vais pas m’étaler. Lire la suite

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Mes futurs maris virtuels #1 : Trafalgar Law

Parce que les garçons geekotakus ne sont évidemment pas les seuls à tomber sous le charme de personnages plus ou moins virtuels.

Leur penchant femelle, la geekotakette, est elle aussi très reconnaissable à ses cris de joie devant sa console et les persos qu’elle aime/adore/fantasme, à son sourire d’imbécile heureuse quand elle lit un manga dans lequel apparaît un de ces personnages qu’elle aime/adore/fantasme, à son air rêveur quand elle pense à eux, et au filet de bave qui peut éventuellement couler du coin de sa bouche pendant tous les exemples pré-cités. Des saignement de nez sont aussi parfois constatables.

Monogamie proscrite.

Law Lire la suite

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J’adore les jeux-vidéos, mais ils me détestent

En ce moment, un ami n’arrête pas de me répéter : « mais t’es bien énervée dit donc. T’as tes ragnagnas ou quoi ? »

Ouais. Enfin, le genre de ragnagna qui ne vient qu’une fois par an mais qui reste officiellement 3 mois. Mais officieusement, je considère (et je suis sûre que je ne suis pas la seule) qu’il est là pour 5 mois. 9 mois dans ce pays de merde où je me suis perdue, et où quand il fait plus de 20° en « été » c’est la fête à la saucisse.

Ouais. En ce moment, j’ai l’hiver.

J’ai froid, je dois porter trois vestes pour me rendre au boulot, je garde mon manteau à la maison (même quand le chauffage est allumé) et on  ne me laisse même pas le droit d’hiberner. Du coup je suis de mauvaise humeur, je grogne, je m’énerve même quand le soleil tente une poussée en lui criant : « Essaie pas de me faire croire que tu vas rester assez de temps pour que je puisse accomplir ma photosynthèse ! On sait tout que dans approximativement 51 secondes tu vas disparaître derrière ces gros enculés de nuages ! On est pas dupes ! Tu pues ! T’es faible ! Tarlouze !! »

J’ose même les insultes homophobes. C’est dire si j’suis à bout.

Cette mauvaise humeur m’a poussée à grogner un peu plus en pondant cet article. Car le manque de jeux-vidéo que je ressens actuellement y est aussi pour beaucoup dans la grognatitude qui me poursuit.

Je pensais pouvoir l’assouvir un peu en rentrant en France et en retrouvant ma meilleure amie, ma PS3 ; mais je crois qu’elle, elle ne me considère pas comme telle malgré les mots doux que je lui susurre. Un évènement plutôt fâcheux/casse-pieds/chiant/jetueraisbienunvieuxpourmecalmer m’a empêché de combler ce manque la semaine de mon retour. Mais je le développerai plus tard.

Je vais commencer par le commencement, et développer l’histoire de ma vie.

Super Mario Lire la suite

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